Les derniers chiffres de l’épuisement professionnel
le 16 avril 2024, par Justine RelianceOn peut baptiser cet état comme on le souhaite. Epuisement professionnel, burn-out, … Le fait est que depuis quelques années, ces appellations sont entrées dans notre discours quotidien. Qui n’a pas dans son entourage quelqu’un qui a connu ce fameux burn-out qui fait si peur même à ceux qui s’en croient à l’abri ?
Quelques éléments chiffrés
Aujourd’hui, il n’y a rien d’officiel en termes de chiffres pour ce que l’on appelle pourtant, « le mal du siècle ». Toutefois, l’Institut de la Veille Sanitaire a pu néanmoins dégager une tendance récente.
Selon cette étude, il apparait qu’environ 480 000 personnes afficheraient une détresse psychologique sur le lieu de travail.
7% auraient connu ou seraient encore en traitement pour un burn-out, soit environ 30 000 personnes tout de même.
Une autre étude menée par le cabinet Technologia fait mention d’un chiffre plus alarmant encore. 3,2 millions de salariés présenteraient un sévère risque d’épuisement professionnel.
Une autre étude datant de 2022 annonce une hausse de certaines catégories de travailleurs. Les moins de 29 ans, les personnes en télétravail et … les managers, représentent les victimes les plus fréquentes de burn-out avec des chiffres à la hausse. Seules, les femmes affichent une (petite) baisse de personnes touchées, – 1,5% par rapport à 2021.
Les symptômes du burn-out
Bien des zones d’ombres entourent encore le burn-out, même plus de 40 ans après avoir été identifié. En premier lieu, un épuisement professionnel se traduit par des angoisses inexplicables, l’appréhension d’un avenir teinté de gris et une mélancolie chronique que rien ne semble pouvoir altérer. Le burn-out se manifeste aussi dans des affections purement physiques. Maux de dos, de tête, troubles du sommeil.
Peu à peu, la personne ne parvient plus à accomplir ses tâches de tous les jours au travail. La langueur s’installe. L’individu opère un repli sur lui-même et ne parvient plus à communiquer avec son entourage.
Fort heureusement, l’épuisement professionnel est maintenant reconnu. Non pas comme une maladie mais comme un syndrome apparenté à un stress chronique sur le lieu de travail.
Les moyens de lutter contre l’épuisement professionnel existe.
Reliance Santé propose une formation pour prévenir le burn-out chez les soignants, qui reste une population propice à l’épuisement professionnel.